LARADIOACTIVITE.COM

Une base de connaissances grand public créée et alimentée par la communauté des physiciennes et physiciens.

Présentation du site

Madame et Monsieur Tout-le-Monde découvrent la radioactivité

L’objet du site www.laradioactivite.com est d’expliquer la radioactivité et ses applications à un large public. Il a été créé par des physiciens qui continuent d’en assurer les mises à jour. Il a bénéficie à son origine du soutien de l’Editeur scientifique EDP-Sciences (EDITIONS DE PHYSIQUE) et de l’Institut National de Physique Nucléaire et Physique des Particules (IN2P3). Depuis 2016, il a été repris par et hébergé par cet institut.

La radioactivité est pour le physicien indissociable de l’aventure de l’exploration de l’atome. Elle constitue pour l’ingénieur une source d’énergie inépuisable. Pour le chercheur, comme pour le médecin, elle est un outil de diagnostic extraordinaire. Mais pour M. ou Mme Tout-le-Monde, elle est la source de peurs, certaines légitimes, d’autres irraisonnées. L’objet de ce site est d’expliquer ce qu’il en est en faisant découvrir la vraie nature de la radioactivité.

 

Les effets de la radioactivité sont souvent dramatisés. En juillet 2007, un journal français avança que John Wayne aurait reçu une dose 400 fois mortelle pour avoir tourné en 1954 le film The Conqueror dans le désert du Nevada, à une centaine de miles du pas de tir d’essais nucléaires américains. Le lieu était peu recommandable mais, si le journaliste dit vrai, John Wayne aurait dû mourir dans les semaines qui suivirent. Le grand acteur mourut 25 ans après. La radioactivité n’est probablement pas responsable du cancer qui l’emporta et qu’il attribuait avec lucidité aux 3 paquets qu’il fumait par jour. DDR

La radioactivité est un sujet sensible. Dans l’esprit du public, elle est associée à l’énergie nucléaire, ne serait-ce qu’à travers les bombes atomiques, des accidents comme Tchernobyl ou Fukushima, ou les déchets radioactifs.

L’ignorance engendre des peurs, certaines quasi moyenâgeuses comme la croyance que la radioactivité serait contagieuse, un espèce de microbe. Ainsi après l’accident de Fukushima une internaute nous demanda si elle devait serrer la main d’un visiteur japonais ; un autre s’il était sage d’acheter une voiture japonaise à Clermont-Ferrand …

La radioactivité et le nucléaire font souvent la une des médias. L’information sur ces questions doit être crédible et objective. Les auteurs de laradioactivite.com sont chercheurs ou enseignants. Ils apportent leurs connaissances tout en restant indépendants des principaux acteurs du nucléaire. Ils ont cherché à décrire d’une manière objective les problèmes existants, les dangers de la radioactivité mais aussi les solutions proposées par les ingénieurs et physiciens pour y faire face.

La radioactivité intervient dans des domaines très variés parfois insoupçonnés. Elle entre dans la vie de tous les jours, à travers de multiples applications, en particulier dans le domaine de la santé, applications généralement méconnues et dont les bénéfices sont souvent occultés par la peur qu’inspire le nucléaire militaire et civil.

Il faut dédiaboliser quelque peu les atomes radioactifs ! Un atome radioactif se comporte comme un atome ordinaire. Il n’est ni plus mobile, ni plus tenté d’entrer en contact avec M. ou Mme. Tout-le-Monde. Ce qui le distingue c’est l’instant unique de son existence où il émet son rayonnement. Cet instant, survient au bout de temps très variables, qui peuvent dépasser des centaines de milliers d’années.

M. et Mme. Tout-le-Monde, au prise avec des informations contradictoires, séparent difficilement le bon grain de l’ivraie, les soucis légitimes des craintes irrationnelles. Une ambition de ce site est aussi de leur expliquer comment se protéger de l’instant furtif où ce rayonnement est émis.

La première mise en ligne de laradioactivité.com remonte à octobre 2001. Il a bénéficié depuis l’origine du soutien de l’Institut de Physique Nucléaire et de Physiques des Particules (IN2P3) et de l’éditeur scientifique EDP-Sciences. Depuis 2016, il a été repris par le CNRS/IN2P3.