Installations d’imagerie nucléaire
Des hôpitaux maintenant bien équipés
La mise en œuvre des techniques de l’imagerie scintigraphique implique la détention et l’utilisation de sources radioactives par un hôpital ou une clinique. Elle est soumise à l’autorisation d’agences de contrôle, pour la France, l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN).
En 2003, le nombre d’unités de médecine nucléaire atteignait en France 291 dont 224 dans le secteur public et 67 dans le secteur privé. Les gamma-caméras sont soumises à une carte sanitaire et un arrêté de décembre 2001 fixait les besoins à une gamma-caméra pour 130 000 habitants. Depuis, le nombre d’installations de gamma-caméra a beaucoup progressé atteignant 450 en 2016.
Pour la tomographie par émissions de positons, l’indice des besoins avait été initialement fixé à une installation par million d’habitants.
Fin 2002 on comptait environ 530 caméras TEP aux États-Unis, 215 en Europe et seulement 11 en France. On y recensait en juillet 2004, 21 unités opérationnelles de caméras TEP simples ou associées avec un scanner (TEPSCAN). Il fallait ajouter à ce nombre une dizaine d’installations (CDET) utilisant des gamma-caméras transformées pour détecter les positons.
Un programme d’équipement des hôpitaux Français, notamment de TEP associés à des scanners, a permis depuis de combler l’essentiel du retard. En 2009, 77 TEP étaient installés et 28 devaient l’être. Fin 2016, la France disposait d’un parc moderne de 145 installations TEP.
Chaque année environ 300 000 examens TEP à base de fluor-18 sont effectués en France. L’utilisation de ce radio-isotope est en augmentation.
Le problème du TEP n’est pas tant le coût élevé d’un équipement lourd que celui de la molécule marquée, indispensable à l’examen, et dont la durée de vie n’excède pas deux heures. Cette molécule, le FDG-18, nécessite pour sa production l’utilisation d’un cyclotron permettant d’atteindre les hautes énergies requises. Dans la région parisienne le FDG-18 marqué au fluor-18 est produit dans deux centres régionaux, à Orsay et Sarcelles.
Aux États-Unis pratiquement tous les hôpitaux, ainsi que de nombreuses cliniques et même certains cabinets médicaux pratiquent des examens de médecine nucléaire. Chaque année (les chiffres datent de 2001) 13 millions de procédures de médecine étaient effectuées (35 000 par jour) soit environ une pour 20 habitants. Cette utilisation a progressé depuis.
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