Principe des HTR
Hélium, billes de combustibles, sûreté intrinsèque …
Une des originalités des HTR est que le combustible est conditionné dans des billes de carbone très étanches de 1 millimètre de diamètre, capables de retenir les matières radioactives jusqu’à des températures dépassant 1600°C. La chaleur dégagée par les fissions à l’intérieur des billes est extraite par de l’hélium gazeux. Ce dernier actionne directement une turbine à gaz (on dit que le cycle est direct).
Les HTR du futur, ceux de la génération IV, seraient refroidis par de l’hélium sous haute pression (70 bars). Contrairement aux réacteurs classiques comme les REP, on ne passerait donc pas par un cycle vapeur. Cela éliminerait le besoin de circuit secondaire. Enfin, le rendement thermodynamique avoisinerait les 50%, en raison de la haute température de l’hélium, vers 850°C (ce rendement est d’environ 33% dans un REP et plafonne un peu au dessous de 40% dans les premiers HTR à cycle secondaire vapeur).
Les HTR sont des réacteur à neutrons thermiques et non à neutrons rapides. Un modérateur au graphite ralentit les neutrons et garantit une grande inertie thermique par son volume.
Ainsi qu’il a été dit, le combustible est conditionné dans des billes de 1 millimètre de diamètre. Par conception, le confinement des matières radioactives est assuré par des barrières multiples en matériaux réfractaires. L’étanchéité est complétée, à l’échelle macroscopique, par le graphite des bâtonnets et des blocs hexagonaux qui forment les assemblages de combustible. Des essais ont révélé des taux de défaillance des particules extrêmement faibles, inférieurs à un cent millième jusqu’à des températures de 1600°C.
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