France : panorama déchets (2)
Survol des catégories françaises de déchets : suite …
Déchets de faible et moyenne activité à vie courte (FMA-VC) : Ces déchets représentent 0,07% de la radioactivité totale et 79,6 % du volume de l’inventaire national. Depuis 1992, ils sont pris en charge dans des ouvrages en béton de grandes dimensions, au Centre de stockage Andra de l’Aube. Le centre de l’Aube, le CSA, succède au Centre de stockage de la Manche qui a accueilli plus de 500 000 m3 de 1969 à 1994. Il dispose d’une capacité globale d’un million de m3 et devrait se remplir en cinquante ans au rythme actuel.
Déchets de très faible activité (TFA) : Les déchets TFA représentent une part très faible de la radioactivité totale mais 11,1 % du volume de l’Inventaire national (360 000 m3 accumulés fin 2010). Ils sont principalement produits sur les sites des installations nucléaires. Conteneurs métalliques, gros sacs de gravats, fûts métalliques, pièces métalliques massives…, ces déchets sont stockés en surface.
Après d’éventuels traitements (compactage par exemple), ils sont placés dans des alvéoles creusées dans l’argile, au Centre de Morvilliers exploité par l’Andra depuis août 2003, appelé maintenant CIRES (Centre Industriel de Regroupement, d’Entreposage et de Stockage). D’une capacité de 650 000 m3, ce centre de stockage devait pouvoir accueillir des déchets pendant trente ans, mais il se remplit plus vite que prévu et devra augmenter sa capacité.
Déchets de faible activité à vie longue (FAVL) : Les déchets de cette cinquième catégorie sont en attente d’une solution de gestion définitive qu’étudie l’ANDRA. A ce jour, aucun site d’implantation n’a encore été défini. Ils représentent 0,01 % de la radioactivité totale et 4,5 % du volume de l’inventaire national. Ils incluent les déchets dits radifères et une partie des déchets graphites en provenance du démantèlement des anciennes centrales de la filière graphite-gaz, le reste étant comptabilisé dans les stocks futurs.
Enfin, les déchets miniers de très faible activité, résidus de traitement de minerais, sont comptabilisés à part. Ils sont stockés directement sur les sites des mines d’uranium. Ils représentent environ 50 millions de tonnes.
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