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Survol des catégories françaises de déchets : suite …

Déchets FMAVC de faible et moyenne activité à vie courte
Le volume de ces déchets de faible et moyenna activité à vie longue s’élevait à 830 000 m3 pour la France selon un inventaire établi par l’ANDRA fin 2010. La majeure partie était déjà stockée en surface. Comme le nom l’indique, le niveau d’activité initial est faible ou moyen. Du fait de la décroissance rapide des atomes radioactifs à vie courte, la radioactivité diminue suffisamment à l’échelle de quelques dizaines d’années pour que le risque radiologique puisse être considéré comme faible.
© ANDRA

Déchets de faible et moyenne activité à vie courte (FMA-VC) : Ces déchets représentent 0,07% de la radioactivité totale et 79,6 % du volume de l’inventaire national. Depuis 1992, ils sont pris en charge dans des ouvrages en béton de grandes dimensions, au Centre de stockage Andra de l’Aube. Le centre de l’Aube, le CSA, succède au Centre de stockage de la Manche qui a accueilli plus de 500 000 m3 de 1969 à 1994. Il dispose d’une capacité globale d’un million de m3 et devrait se remplir en cinquante ans au rythme actuel.

Déchets de très faible activité (TFA)
Le volume de ces déchets de très faible activité s’élevait à 360 000 m3 pour la France selon l’inventaire établi par l’ANDRA fin 2010. Pour les déchets TFA, il n’y a pas lieu de distinguer si les radioéléments présents sont à vie courte ou à vie longue, car la radioactivité est très faible au départ. C’est la raison pour laquelle ces déchets sont déjà stockés à l’échelle industrielle.
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Déchets de très faible activité (TFA) : Les déchets TFA représentent une part très faible de la radioactivité totale mais 11,1 % du volume de l’Inventaire national (360 000 m3 accumulés fin 2010). Ils sont principalement produits sur les sites des installations nucléaires. Conteneurs métalliques, gros sacs de gravats, fûts métalliques, pièces métalliques massives…, ces déchets sont stockés en surface.

Après d’éventuels traitements (compactage par exemple), ils sont placés dans des alvéoles creusées dans l’argile, au Centre de Morvilliers exploité par l’Andra depuis août 2003, appelé maintenant CIRES (Centre Industriel de Regroupement, d’Entreposage et de Stockage). D’une capacité de 650 000 m3, ce centre de stockage devait pouvoir accueillir des déchets pendant trente ans, mais il se remplit plus vite que prévu et devra augmenter sa capacité.

Déchets de faible activité à vies longues (FAVL)
Le volume de ces déchets de faible activité à vies longues s’élevait à 87 000 m3 pour la France selon l’inventaire établi par l’ANDRA fin 2010. Ce total incluait les déchets dits radifères et les déchets graphites déjà sortis des réacteurs démantelés de la filière graphite-gaz, le reste étant comptabilisé dans les stocks futurs. Ces déchets sont en attente d’une solution de gestion définitive qu’étudie l’ANDRA, qui a préconisé un stockage dans une couche d’argile située à une profondeur de quinze mètres. Aucun site d’implantation n’a été encore choisi.
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Déchets de faible activité à vie longue (FAVL) : Les déchets de cette cinquième catégorie sont en attente d’une solution de gestion définitive qu’étudie l’ANDRA. A ce jour, aucun site d’implantation n’a encore été défini. Ils représentent 0,01 % de la radioactivité totale et 4,5 % du volume de l’inventaire national. Ils incluent les déchets dits radifères et une partie des déchets graphites en provenance du démantèlement des anciennes centrales de la filière graphite-gaz, le reste étant comptabilisé dans les stocks futurs.

Enfin, les déchets miniers de très faible activité, résidus de traitement de minerais, sont comptabilisés à part. Ils sont stockés directement sur les sites des mines d’uranium. Ils représentent environ 50 millions de tonnes.

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